Hiro est l’invité de DJ Myst sur Ado : « ce projet Âme, c’est personnel »

13 mars 2024 à 22h00 par Virgil Bauchaud

© Ado - Hervé Mandina
Crédit : © Ado - Hervé Mandina

Alors qu’il vient de sortir un album, Hiro est passé dans les studios d’Ado pour une discussion avec DJ Myst, Élodie et Hervé.

En 14 titres, il a livré son Âme. Le 1er mars dernier, Hiro marquait son retour avec un projet plus personnel que jamais dont Introspection, son premier titre, nous met directement dans le bain. Trois ans après afro-romance, il a pris son temps pour ce come-back : « je suis un jeune-vieux, j’aime l’ancienne école de l’album où tu prends le temps. J’ai fait beaucoup de séminaires, beaucoup de sons ».

Au final, Hiro en a gardé 14 dont quelques featurings, notamment avec Naza mais aussi Warren Saada pour « avoir quelque chose de frais ». S’il y a au final assez peu de feats, c’est fait « exprès » confie l’artiste : « ce projet Âme, c’est personnel. J’avais besoin de me sentir en paix sur ce projet là. Des fois on fait des feats avec des gens qu’on aime pas trop. Là, c’était pour me faire plaisir »

Ce projet dont la deuxième partie est attendue très bientôt, il est d’ailleurs sorti sur son propre label. « J’avais envie de le faire et de me regarder dans la glace, en me disant que si ce n’est pas bon c’est à cause de moi, si c’est bon c’est grâce à moi », poursuit Hiro dans l’émission ALDG

« Je ne sais même pas bien positionner mon téléphone » 

En plus d’être de nouveau actif sur le marché de la musique, Hiro se démarque aussi sur TikTok avec plus de 400.000 abonnés au compteur. D’ailleurs, Sans Complexe a des airs d’un morceau Tiktokable (ndlr : qui peut se retrouver en tendance sur TikTok), ce qui n’est pas du tout voulu par l’artiste : « à la base non, je n’y pense pas dans la conception ». Mais dans l’écoute, ses proches lui ont conseillé de faire des morceaux moins portés sur l’amour, plus festifs. Message reçu.

Malgré son compteur d’abonnés qui tourne bien, lui assure ne pas être du genre à traîner sur le réseau social, à l’inverse de ses équipes qui lui conseillent parfois de se filmer en train de brosser sa barbe ou de repasser (pourquoi pas après tout). « Je ne sais même pas bien positionner mon téléphone », s’en amuse Hiro. Savoir cadrer peut en effet être un atout...

 

Ozali, pour transmettre autrement qu’avec sa musique

Lorsqu’il n’a pas les yeux devant le téléphone, Hiro est plutôt du genre altruiste. Notamment en Afrique, « le meilleur continent avec le meilleur public du monde », assure-t-il. Et comme il s’y sent bien, il est logique d’apprendre que son dernier album a été en grande partie réalisé en Côte d’Ivoire, l’endroit où son âme est « la plus en paix ».  

En Côte d’Ivoire, mais aussi au Congo et au Sénégal, c’est justement ici qu’Hiro aide les personnes qui en ont besoin. Avec sa Fondation Ozali (traduction de Dieu existe en Lingala), l’artiste s’engage pour l’éducation, la culture et le bien-être des femmes, des jeunes et des enfants. « On veut vraiment travailler avec les fondations qui connaissent la réalité du terrain, nous on vient juste en soutien », explique Hiro. Il en fallait un grand cœur pour autant se mettre à nu sur un album.