Cette université lance un diplôme en magie et sorcellerie comme dans "Harry Potter"
Publié : 17 octobre 2023 à 21h58 par A. L.
L’université d’Exeter, située au nord-est de Plymouth en Angleterre, s'apprête à dévoiler un cursus en "magie et sciences occultes" à compter de la rentrée 2024.
Abracadabraaaaa ! Fan d'Harry Potter, vous avez toujours rêvé d'entrer à Poudlard ? Lisez ce qui suit. En vous inscrivant à l'Université d’Exeter, en Angleterre, vous pourrez bientôt choisir un cursus très atypique : un master en Magie et Sciences Occultes.
Ce nouveau programme, dévoilé à compter de la rentrée 2024, a été développé par l’institution suite à un "regain d’intérêt pour la magie", comme l'a expliqué la responsable du cours auprès de la BBC. "La décolonisation, l’exploration d’épistémologies alternatives, le féminisme et l’antiracisme sont au cœur de ce programme", a continué Emily Selove.
L’histoire de la magie et de la sorcellerie
La description du master (disponible en un an en temps plein et en 2 ans à mi-temps) annonce un cursus qui se divise en plusieurs cours allant de la magie en Grèce et à Rome, des textes occultes du judaïsme, du christianisme et de l’islam à l’histoire de la sorcellerie, à la magie dans la littérature et le folklore, à la tromperie et l’illusion mais également à l’histoire de la science et de la médecine... "Développez une expertise interdisciplinaire tout en explorant vos intérêts spécifiques dans l’histoire longue et diversifiée de l’ésotérisme, de la sorcellerie, de la magie rituelle, de la science occulte et des sujets connexes", peut-on lire sur le site de l'université.
"Cette maîtrise permettra aux gens de réexaminer l’hypothèse selon laquelle l’Occident est le lieu du rationalisme et de la science, tandis que le reste du monde est un lieu de magie et de superstition", explique Emily Selove. Vous voulez postuler ? Pour s'inscrire, les étudiants (toutes nationalités confondues) doivent présenter un certain niveau de diplôme. Il est également nécesssaire d'avoir un très bon niveau d'anglais et de pouvoir financer les études (environ 28.000 euros par an).