Les anciens en haut de l’affiche ! Pourquoi le rap des années 2000 est toujours à la mode ?

Les anciens n’ont jamais été aussi à la mode ! Parfois boudés, délaissés, ringardisés, les artistes des années 2000 sont aujourd’hui sur le devant de la scène. Si ce constat n’est pas forcément réel pour l’ensemble d’entre eux, de nombreuses têtes d’affiche porte encore ce mouvement auprès des nouvelles générations d’auditeurs. Pour constater ce phénomène, il suffit de suivre les médias rap ou de regarder les concerts programmés dans les grandes salles françaises.

Que ce soit Rim’k qui vient de boucler une date de folie à l’Adidas arena, Soprano qui sort de quatre Accor arena de suite, où Kery James jouera en 2026, mais aussi Youssoupha, Lafouine, Zaho et Médine que l’on peut voir sur scène au Zénith, tous savent encore conquérir un public fidèle.

D’autres artistes comme Sniper, Mc Solaar ou Mister You ne déplacent peut-être plus autant les foules, mais restent présents dans le paysage musical actuel grâce à leurs derniers projets.

La recette de la jeunesse éternelle

Mais comment font ces artistes qui comptent plusieurs décennies de carrière pour rester dans les tendances musicales ? Et bien, ils les suivent ! À l’image des derniers projets de Pit Baccardi et de Monsieur Nov, remplis de feats, ces artistes collaborent avec les nouvelles générations de rappeurs et utilisent les codes des réseaux à leur avantage.

Les tournées sont aussi un atout majeur pour conserver un public dans l’ensemble de l’Hexagone. Enfin, certains diversifient leur contenu comme Disiz (la peste) qui s’est tourné vers la pop, Sofiane (Fianso) qui se consacre au cinéma ou Booba qui préfère les clashs sur les réseaux. L'atout majeur de tout ces artistes, reste quand même de jouer sur la nostalgie des années 2000, en ressortant leurs hits, qui rappellent des souvenirs à chacun d'entre nous. 

Si certains rappeurs, à l’instar de Gims, sont sous le feu des critiques, accusés de « ne plus faire de rap », il n’empêche que ce sont eux qui continuent de remplir des salles. Peut-être est-elle là la solution, utiliser son expérience pour réinventer la musique en s’appropriant les codes modernes… Chacun jugera de lui-même en écoutant ADO !