« Michael » : le biopic sur le King of Pop encore retardé ?
Publié : 27 janvier 2025 à 17h26 par Lucas Pierre
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Le biopic sur Michael Jackson va encore prendre du retard en raison d’un contentieux juridique portant sur un accord à l’amiable après le procès intenté à Michael Jackson en 1993.
Et s’il fallait de nouveau tourner toute une partie du biopic sur Michael Jackson ? C’est très probablement ce que va devoir s’atteler à faire le réalisateur du long-métrage sur le King of Pop, Antoine Fuqua. Et ce, en raison d’un contentieux juridique assez surprenant ! Ce litige concerne le procès dont a fait l’objet Michael Jackson en 1993. Le King of Pop était à l’époque accusé d’agression sexuelle par un jeune garçon de 13 ans.
Procès finalement réglé à l’amiable entre la famille Jackson et celle de l’accusation. Sauf que dans ce contrat était mentionné la totale absence de la famille du jeune adolescent dans un quelconque futur film sur la star américaine, s’il devait un jour y en avoir un.
La production, pas au courant de l’existence d’un contrat
Le fait est qu’Antoine Fuqua, réalisateur de Michael, avait promis d’évoquer tous les aspects de la vie du King of Pop, les plus lumineux comme les plus sombres. Parmi ceux-ci, il y avait donc ces accusations de pédophilie. Sauf que le cinéaste semble être allé un peu trop loin, traitant ouvertement du procès et des accusations qui entouraient le chanteur à l’époque, au point de citer et faire apparaître la famille de l’accusation dans son oeuvre.
Pourquoi ? Tout simplement parce que la production du long-métrage n’était manifestement pas au courant de ce contrat. L’existence même de cet accord à l’amiable a été apportée à la production du film par le biais d’une enquête du Financial Times, ainsi que par l’avocat des ayants-droits, une fois le tournage terminé.
Ainsi, Antoine Fuqua va devoir trouver une solution pour malgré tout projeter le film - l’un des biopics les plus attendus de l’année 2025 - en salles. Avec tout de même déjà un point positif : la famille Jackson a accepté de financer le tournage de nouvelles scènes pour modifier la fin du long-métrage.