Le rappeur PLK condamné à un an de prison ferme après avoir frappé un policier

28 octobre 2022 à 11h54 par A. L.

Le rappeur PLK condamné à un an de prison ferme après avoir frappé un policier

Crédit : Capture d'écran Instagram @plkpb

Le rappeur PLK a été condamné à un an de prison ferme à effectuer à domicile avec un bracelet électronique ce jeudi 27 octobre à Montpellier. Il a été reconnu coupable d'avoir frappé un policier municipal après un concert à La Grande-Motte cet été.

Comme vous l'a annoncé DJ Myst ce matin à l'antenne, Mathias Pruski de son vrai nom a été reconnu coupable de "violences volontaires sur dépositaire de l'autorité publique n'ayant pas entraîné une ITT supérieure à huit jours", après avoir donné un coup de poing au visage d'un policier qui avait tenté d'intervenir lors d’une bagarre qui avait éclaté sur le parking d'une boîte de nuit à l'issue d'un concert à La Grande-Motte qu'il a donné cet été. 


Interpellé le 18 juillet dernier et placé en garde à vue, celui qui se fait appeler PLK dans le monde du rap a finalement été jugé ce jeudi 27 octobre. L'artiste de 25 ans a été condamné par le tribunal judiciaire de Montpellier à un an de prison à effectuer à domicile sous surveillance électronique. "Il s’agit de 12 mois ferme en théorie, aménagés en détention à domicile. À vous de respecter (le jugement) pour éviter la prison", a déclaré le magistrat, comme le révèle l’AFP.


 


"J’ai juste voulu arrêter la situation"


 


Le rappeur s'est défendu d'avoir voulu porter secours à une femme qui s’était retrouvée dans la bagarre. "J’ai juste voulu arrêter la situation [...] C’était dans la pénombre, la tenue des policiers est sombre, je n’ai pas reconnu cette personne comme étant un policier et, à la seconde où j’ai compris mon erreur, j’ai arrêté", a-t-il déclaré. 


Son récit n'aura pas convaincu le tribunal. "Nous n’avons pas du tout cru à vos explications, que vous n’aviez pas vu qu’il s’agissait d’un policier", a expliqué le magistrat. PLK a dix jours pour faire appel de sa condamnation et ainsi continuer à donner des concerts le temps qu'intervienne un jugement définitif. Pour l'heure, ni le rappeur ni son avocat n’ont fait de commentaire en quittant l’audience.